"Fame", pas fameux du tout !

Publié le par Mehdi MEKLAT


Fame1_110.pngCOMEDIE MUSICALE-CRITIQUE Après le sketch de Gad Elmaleh, dans son avant-dernier spectacle « L’autre, c’est moi », sur les comédies musicales, nous évitions au maximum ce genre de spectacle musical. Mais aujourd’hui c’était inévitable, alors c’est parti pour la générale de « Fame ». Tiré du film du même nom de 1980 d’Alan Parker, pour la première fois en français dans la capitale (Théâtre Comédia, Paris X), l’école réputée de formation à la danse, au chant ou encore au théâtre rouvre pour la saison. Mais c’est un retour raté et un spectacle gâché !

 

Une chaleur étouffante mais confortablement installé dans les sièges rouges, refaits à neuf, le spectacle « débute dans quelques instants » annonce une voix. « Mais c’est la générale, c'est-à-dire, que le son, les décors et les lumières ne sont pas parfait » ajoute-elle. Avant de conclure, « le metteur en scène peut couper le spectacle à n’importe quel moment ». Tant que les comédiens sont là et que le rideau peux s’ouvrir, c’est l’essentiel !

 

Tout compte fait, l’ouverture du rideau se déroula dans des bonnes conditions. Ouf, c’est un début !

 

Une pléiade de comédiens sur scène, tous acceptés à l’école prestigieuse, « Fame ». Telle est le début ! Ensuite, ça tourne et retourne en rond. La 1ère année, la seconde, la troisième, ça s’enchaîne sans vraies histoires. Un black analphabète (quelle image !), des baisers pleins partout, une étudiante droguée et le succès qui lui monte à la tête et des dialogues d’une vulgarité incompréhensible. Et dire que des parents accompagnent leurs progénitures ! On serait prêt à se demander si Brodway existe encore après une telle prestation ! En effet, les chorégraphies ne sont, quasiment jamais, synchronisées. Sans parler des prestations vocales de la comédienne principale. A mes côtés, une dame se bouche carrément les oreilles. Du jamais vu, pour ma part ! Mes paupières se ferment peu à peu, je m’éteins mais résiste à cent cinquante minutes d’ennui.

 

A la fin, la troupe est acclamée. Peut être applaudissons-nous les performances du métisse de la bande, seul prestation honorable. Ou le dernier tableau, la fameuse hymne « Fame », avec la troupe au grand complet et dans une synchronisation parfaite (une des seules fois, dommage que ce soit à la fin !). Ou, enfin, nous applaudissons sûrement l’orchestre perché, avec des vrais musiciens !

 

Conseil : avant de jouer sur une scène parisienne, pensés à passer par l’école des arts et du spectacle.

 

 

                                                                                                  Mehdi MEKLAT

 

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