L'ONB fout le feu à l'Olympia !

Publié le par Mehdi MEKLAT


MUSIQUE - REPORTAGE Pourquoi les foutus places assises existent-elles ? Vous me direz que mon résonnement est completement bidon. Hey bien, détrompez vous. Rendez vous à un concert de « l’orchestre national de barbès », l’ONB, et vous comprendrez mon questionnement. Inutiles les sièges, vous dis-je. Même les gars au balcon, confortablement installés, y renoncent. Ils se lèvent, bougent, dansent. Comme tous. Une véritable ambiance survoltée. Sur des rythmes raggae, rock ou encore jazz, les corps ondulent, surtout le bassin. Origine oblige, les sons sont orientaux et rarement en français. Mais le charme opère, c’est incontestable. Des petits perchés sur les épaules de papa (qui ne se prive pas pour autant de danser avec maman), aux plus agés qui se lancent dans des danses du ventre ou des you-you interminables, tout le monde est emporté littéralement dans cette ambiance orientale. Vous avez envie, hein ? Dommage pour vous, c’était samedi soir à l’Olympia.

 

Après la repésentation, des courbatures dans les jambes, comme un petit prévilégié, mon pass me donne accès aux backstages de l’Olympia. Je m’engouffre dans ces sombres couloirs, passant devant les dizaines de mains platrés des plus grands artistes. Tiens la main de Bécaud cotoie celle d’Axelle Red. Etrange les pieds de Jane Birking. Je me retrouve derrière, sur la scène. Je vous épargne les détails pas tellement sensationnels, mais quand même ! Je suis là pour rencontrer le groupe. Dans les couloirs enfumés, ils défilent devant moi. L’un par ici, l’autre par là. Tous me saluent poliment. Certains me donnent une bonne poignée de main, très énergetique. « Ca va ? » m’interpelle un des guitaristes qui est « dans l’aventure depuis douze ans », depuis la formation, quoi ! Et dire qu’il y a quelques semaines, Madonna se trimbalait avec son staff même pas immaginable. Là , c’est hyper détendu, super cool, alors j’en chope un.

 

-         Sérieusement, j’ai jamais vu l’Olympia comme ça, avouai-je à Kamel, percussionniste hors-pair.

-         Ouais, c’était exceptionnel, en plus on retouvait la scène, on est très satisfait, nous aussi ! rétorque-t-il

 

Mais on allait oublié ma venue ici, me plongeant dans cette ambiance, ils pensaient je ne sais quoi de moi. M’imaginant fils d’un des ingénieurs du son, ou neuveux d’un technicien. Il me questionnent sur les défauts, les mauvais points apparents. Mais les gars, je suis pas professionnel, je me suis éclaté, je n’ai fait attention à rien. Moi, je dois maintenant vous posez des questions ! Alors cette fois j’y vais, acte second. Kamel se tient toujours devant moi, un verre plastoc à la main. Je voudrais qu’il me définisse le groupe. Irréalisable. Une pluie de « multi » s’abbat. Entre les « multi machin » ou les « multi truc bibule », je comprend rapidement que le groupe est un des plus exceptionnel. Des cultures et des personnalités ultra-différentes, des jeunes, des plus âgés. Des maghrébins ou européens. Une vraie équipe soudée d’une douzaine de personnes. C’est alors qu’après une soirée, un petit échange et une nuit qui sera peut être bien arrosé, le groupe repart sur les routes. D’Italie au Maroc jusqu’à Bondy, ils seront là. Le seul regret ? « On a malheuresement jamais chanté en Algérie », où certains ce sont  rencontrés, dans les rues d’Alger la Blanche.

 

Pas d’inquiétude. Si l’Olympia vous avez fait, l’Algérie vous ferez, assurement !

 

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B
<br /> Bonjour Mehdi<br /> <br /> J'ai assisté samedi soir a votre concert au cabaret sauvage j'étais devant la scene ma soeur dérrière avec la casquette, on vous a trouvé formidable un vrai artiste au sens propre du mot on est<br /> rester sans voix, Mehdi vous êtes le meilleur car ça nous ferai plaisir si vous pouviez nous répondre bon courage Nadia et Imen<br /> <br /> <br />
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